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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 05:39

 

Après avoir lu cet article de Maxisciences  (et Libération), imaginez une collision avion - centrale nucléaire ...

 

Une réaction chimique serait à l'origine de la chute des Twin Towers
Info rédaction, publiée le 22 septembre 2011
 
         

" Selon un expert norvégien en matériaux, c'est la rencontre explosive entre l'aluminium provenant des Boeing 767 détournés et l'eau du système anti-incendie des tours jumelles qui aurait provoqué l'effondrement des tours le 11 septembre 2001, rapporte Libération.fr.

Dix ans après la catastrophe, les scientifiques ont peut-être élucidé l'énigme de l'effondrement des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001. Ce serait une réaction chimique entre l’aluminium en fusion provenant des Boeing 767 détournés par les terroristes et l’eau du système anti-incendie qui serait à l'origine de la chute des Twin Towers. Du moins si l'on en croit la théorie avancée par un expert en matériaux norvégien qui contredit ainsi le scénario jusqu'ici établi. En effet, la commission d’enquête officielle sur ces attentats a conclu que les poutres métalliques formant la structure interne des Twin Towers avaient été chauffées à blanc dans l’incendie des tours et avaient fini par céder.

Mais cette explication a été jugée erronée par Christian Simensen, chercheur au département Matériaux et Chimie du Sintef le plus important organisme indépendant de recherches en Scandinavie. D’après sa théorie, l’aluminium composant la carlingue des deux avions est entré en fusion sous l’effet de l’incendie avant de couler vers les étages inférieurs où il est entré en contact avec l’eau projetée par le système anti-incendie. C’est ainsi la rencontre des deux éléments qui a provoqué une explosion dévastatrice, résume Libération.fr.

Aluminium en fusion

"La combinaison d’aluminium en fusion et d’eau produit des explosions phénoménales, comme le démontrent à la fois les expériences scientifiques et 250 accidents recensés par les industriels de l’aluminium depuis 1980", précise Christian Simensen dans son étude, publiée dans la revue spécialisée Aluminium International Today et présentée récemment dans une conférence à San Diego (USA).

L'une des expériences évoquées a mis en présence 20 kilos d’aluminium fondu et 20 litres d’eau, auxquels a été ajoutée de la rouille pour faire office de catalyseur. Il s’en est alors suivi une déflagration qui a détruit tout le laboratoire et laissé un cratère de 30 mètres de diamètre, affirme le chercheur.

Or, chaque Boeing qui s’est écrasé sur les tours du World Trade Center contenait trente tonnes d’aluminium. Et ces avions qui ont percuté les tours "devaient être couverts de fragments des parois internes, des plafonds et des planchers, des débris qu’ils ont entraînés avec eux en s’encastrant à l’intérieur des bâtiments", exactement comme une météorite qui s’abat sur la Terre en entraînant à sa suite les sédiments du sol, relève Libération.fr.

"Ces débris étaient essentiellement constitués de plâtre, un matériau qui conduit très mal la chaleur, et ils ont probablement formé un bouclier qui a maintenu la chaleur près de la carlingue et protégé le reste du bâtiment", poursuit M. Simensen. C’est donc cette sorte de bouclier thermique qui aurait permis à l’incendie provoqué par le carburant des avions de porter les carlingues prisonnières à des températures intenses.

Libération d'un gaz explosif, l'hydrogène

"L’alliage d’aluminium des carlingues, qui contient aussi du magnésium, fond à partir de 660°C. Et si l’aluminium est porté à 750°C, il devient aussi liquide que de l’eau", explique Christian Simensen, qui pense que ce phénomène s’est produit au sein des Twin Towers. C’est en coulant ensuite vers les étages inférieurs, que plusieurs tonnes d’aluminium seraient entrées en contact avec l’eau du système anti-incendie. Comme au sein de l’expérience menée en laboratoire, la rencontre de ces deux éléments a provoqué une réaction immédiate : une augmentation de la température de plusieurs centaines de degrés et la libération d’hydrogène, un gaz très explosif. Le tout a produit une déflagration assez puissante pour souffler toute une section de la tour.

Au final, comme un château de carte, les étages supérieurs se sont effondrés, emportant ceux d’en-dessous dans leur chute. Un scénario qui semble concorder avec les témoignages de plusieurs personnes qui affirment avoir entendu des explosions juste avant que les bâtiments ne s’effondrent.

Sur ce thème : réaction chimique, chimie, explosion "
"Collision" définie par Wikipedia:

 Collisions élastiques 

Article détaillé : Collision élastique.

Les collisions élastiques, aussi appelées « chocs durs », se caractérisent par leur absence de perte d'énergie et de déformation. Elles sont impossibles à réaliser sauf au niveau atomique. La plupart du temps, on a donc des collisions quasi élastiques.

Collisions inélastiques 

Article détaillé : Collision inélastique.

Les collisions inélastiques sont les collisions les plus fréquentes et surviennent lorsqu'il y a une perte d'énergie lors de la collision. Cette perte d'énergie peut être par exemple en chaleur, en déformation et en son, ou encore, dans le cas de collisions entre particules, par la création de nouvelles particules.

Collisions parfaitement inélastiques 

Article détaillé : Collision parfaitement inélastique.

Les collisions inélastiques, aussi appelées « chocs mous » se caractérisent par la réunion des deux objets impliqués dans l'impact. Ça implique que toute l'énergie de la collision a été dissipée.

Exemple : Deux voitures sur une plaque de glace s'encastrent l'une dans l'autre et se transforment en un seul objet.

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 06:29

Nous vous invitons à lire  ces articles de Kokopelli et comme d'hab' à diffuser ces infos utiles :

Détoxification par les zéolites.

Traduction par Dominique Guillet d’une partie de l’ouvrage Zeolite: Nature’s Heavy Metal Detoxifier du Docteur Howard Peiper.

Il existe une solution!

Il y a des millions d’années de cela, des dépôts de zéolites se formèrent lorsque les volcans éruptèrent d’énormes quantités d’alumino-sillicates et de roches alcalines. Certaines de ces cendres furent emportées par les courants atmosphériques et [...]

Les Poudres de Roches de la classe des zéolites

Traduction par Dominique Guillet du chapitre 7 de l’ouvrage The Enlivened Rock Powders dont l’auteur, Harvey Lisle, était un agronome, radiesthésiste et sourcier célèbre aux USA. Il décéda, en 2009 à l’âge de 93 ans, avec une baguette de sourcier dans les mains, en chutant dans un escalier. Ce premier article introduit donc un nouveau [...]

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 21:35
La carte n'apparait pas, alors y'a plus qu'à cliquer (et bientôt claquer)
 
 
 
 
On  rajoute ce lien de notre amie Plume de Cib ,  A  RELAYER  :
 
Vendredi 13 mai 2011 5 13 /05 /Mai /2011 12:04

NOUS Y SOMMES ! DRAME SANS PRECEDENT ET SANS AUCUNE COUVERTURE MEDIATIQUE ! CE SONT LES INTERNAUTES DU MONDE ENTIER QUI DOIVENT RELIER LES INFOS.

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 05:32

 

Avant l'article :  notre pote  Nostradamou nous disait que les 2 journalistes otages seraient libérés selon lui vers les 435/440 jours de captivité. Affaire à suivre ... Il nous re-dit qu'il sent que le processus de libération est enclenché et qu'ils seront libres vers le 460/470 ème jours. S'il s'est gourré on lui conseillera à l'avenir la voyance dans le passé.

 

 

Publié le 14 mars sur rue89 :    

 

" Les rejets de samedi et dimanche, quelque part au-dessus du Pacifique, se diluent de plus en plus, et vont rester dans l'hémisphère Nord pour atteindre le continent américain et possiblement l'Europe d'ici une semaine, d'après les prévisions de Météo France. "

 

Un conseil : prenez de l'iode, la meilleure protection (mais très insuffisante car à court terme)  étant une prise une heure avant d'être irradiés. Mais on s'est renseignés, s'en procurer est mission impossible.

 

 Allez sur le site de "Sortir du Nucléaire" pour  être renseignés sérieusement.

 

Nous vous remercions de publier dans nos commentaires toute info utile, avec mention de la source. On fera circuler sur des forums de presse.

 

Reçu ce mail  sur Nicolas Culot:

 

Communiqué du Pacte contre Hulot
http://www.pacte-contre-hulot.org

JAPON : NICOLAS HULOT    S'INDIGNE DE LA FOLIE NUCLEAIRE DONT IL A ETE LE DEFENSEUR

« Le nucléaire, en l'état, ne peut pas être la réponse à nos besoins énergétiques. (...) On a encore une fois la démonstration, on ne peut pas remettre le sort de l'humanité dans une vulgaire et tragique roulette russe. » Nicolas Hulot, AFP-13 mars. Nicolas Hulot, toute honte bue, ose pendant la catastrophe nucléaire en cours au Japon s’indigner de la folie nucléaire dont il a pourtant été l'un des meilleurs agents. Toute la nuance, pour l’animateur de TF1, réside en effet dans le « en l’état » ; l’hélicologiste est un spécialiste en matière de duplicité pour camoufler des positions pro-nucléaires qui ne sont un secret pour personne. Ainsi, pour Le Figaro, Nicolas Hulot « est pour le nucléaire par lucidité » (7-8-2009). Des positions pro-nucléaires que l’animateur de TF1 à toujours partagé avec son alter ego de France télévision, Yann Athus-Bertrand. La Fondation Nicolas Hulot est financée par EDF et Alstom, conseillée par des « écologistes » pro-nucléaires comme Dominique Bo urg (président du « Conseil sociétal » d'EDF) ou le consultant Jean-Marc Jancovici. L’animateur de TF1 est surtout un grand artisan de l’opération de vampirisation de l’écologie par la droite d’affaires de Nicolas Sarkozy ; de l’aveu même du proche conseiller du président de la République, Alain Minc : « Le Grenelle de l’environnement a permis en contrepartie des mesures pro-environnement de valider le choix collectif en faveur du nucléaire » (France Inter, 23-9-2008). Au lieu de demander la sortie du nucléaire, Nicolas Hulot demande désormais... « un grand débat » ! Quelle blague !
Le Pacte contre Hulot renouvelle sa demande à Nicolas Hulot non seulement de se retirer de l’investiture à l’élection Présidentielle mais de partir de l’écologie comme le conclut la pétition :
« Alors je vous le demande : pour la planète, mais surtout pour ses habitants, s’il vous plaît, retirez-vous au plus vite. Vous avez fait assez de tort, assez de mal. »
http://pacte-contre-hulot.org/

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http://www.contre-grenelle.org
Vous recevez cette lettre car vous avez signé « Exigez la démission de NKM-Jouzel ! » le 19/02/2011.

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 10:12

1966 : vous  êtes français, vous  allez  semer , en  douce, la  mort  sur des  îles de rêve avec vos  satanées  bombes  atomiques, mais  le  nom  MOR(t)uroa  vous  chagrine ?

Facile : rebaptisez  ce  paradis  Mururoa  et  hop !  le  tour  est  joué  ...  ce  qu'en  pensent  les  autochtones  -  du  nom, de  la  contamination de la population  et  de  sa  misère  actuelle  - la  France  s'en  fout.
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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 18:42
(archive)

LA FRANCE RUINEE N'A PAS LES MOYENS D' ENTRETENIR SES CENTRALES VETUSTES : L' INSECURITE , ELLE EST LA , SARKO , PAS QUE
DANS LES RUES ( où tu l' entretiens soigneusement , c 'est si utile la peur , lors des élections ! )

Sent: Saturday, March 22, 2008 9:50 AM
Subject: Communiqué urgent - Le porte-parole de "Sortir du nucléaire" convoqué par la DST

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 810 associations
http://www.sortirdunucleaire.fr

URGENT
Communiqué de presse du samedi 22 mars

Document confidentiel défense sur la vulnérabilité du réacteur nucléaire EPR en cas de crash suicide.

Stéphane Lhomme convoqué par la DST, mardi 25 mars 2008 à 14h
(voir la convocation de la DST en pièce jointe)

Rassemblement de soutien
mardi 25 mars à 12h30
devant les locaux nationaux de la DST
84 rue de Villiers à Levallois-Perret
Métro Anatole France (ligne 3)
José Bové sera présent ainsi que d’autres personnalités.
Un second rassemblement de soutien aura lieu
devant les locaux régionaux de la DST
au 23 rue François de Sourdis à Bordeaux (ville où habite Stéphane Lhomme)


Le Réseau "Sortir du nucléaire", Fédération de 810 associations, proteste contre la nouvelle mise en cause de son porte-parole Stéphane Lhomme par la DST (Direction de la surveillance du territoire) qui le convoque dans ses locaux de Levallois-Perret mardi 25 mars à 14h.

Il s'agit des suites de l'affaire du document "confidentiel défense" qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent EDF, AREVA et les autorités françaises, le réacteur nucléaire EPR n'est pas conçu pour résister à un crash suicide réalisé avec un avion de ligne.

Le 16 mai 2006, sur ordre de la section antiterroriste du Parquet de Paris, la DST avait fait irruption à Bordeaux chez Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", l'avait placé en garde à vue, soumis à interrogatoire pendant 15 heures, avait perquisitionné son appartement et saisi du matériel informatique et des dizaines de documents, dont une copie du fameux document "confidentiel défense".

Depuis, l'affaire semblait avoir été oubliée par la police et la justice, mais il apparaît clairement qu'il n'en est rien. Pour la seule détention de ce document"Confidentiel défense", Stéphane Lhomme risque 5 ans de prisons et 75 000 euros d'amende.

En réaction à l'intervention liberticide de la DST, le Réseau "Sortir du nucléaire", de nombreuses autres associations, et plusieurs parlementaires avaient publié, dès le lendemain 17 mai 2006, une copie numérisée du document en question sur leurs sites web respectifs.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que c'est pour lui un devoir absolu de faire connaître aux citoyens la vérité - fût-elle classifiée "secret défense" - sur un sujet aussi crucial que l'énergie nucléaire et les risques extrêmes qu'elle fait courir.

La vulnérabilité du réacteur EPR en cas de crash suicide est une raison supplémentaire - en plus des tares bien connues du nucléaire : risques d'accident, production de déchets radioactifs, prolifération - pour ne pas construire ce réacteur : loin de céder devant les terroristes, il s'agit au contraire de ne pas leur offrir de cible pouvant convenir parfaitement à des gens aussi déterminés que mal intentionnés.

En conclusion, il est parfaitement injuste que Stéphane Lhomme et le Réseau "Sortir du nucléaire" soient inquiétés par les autorités françaises et la justice :ils devraient au contraire être félicités pour exercer courageusement leur mission citoyenne en faveur de l'environnement et de la démocratie.

Contact presse (Stéphane Lhomme) : 06 64 100 333
Stephane Lhomme
stephane.lhomme@sortirdunucleaire.fr


Centrale EPR : le porte-parole de "Sortir du nucléaire" convoqué par la DST

AFP (Agence France Presse) - 21 mars 2008 - PARIS (France)

Le porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", Stéphane Lhomme, est convoqué mardi par la Direction de la surveillance du territoire (DST), a annoncé vendredi l'organisation écologiste qui dénonce cette "nouvelle mise en cause".

Cette convocation fait suite à l'affaire du document "confidentiel défense", que s'était procuré Sortir du nucléaire et dont il ressortait que les réacteurs de type EPR n'étaient pas conçus pour résister au choc d'un avion de ligne.

Le 16 mai 2006, la DST avait fait irruption au domicile de Stéphane Lhomme, l'avait placé en garde à vue, avait perquisitionné son appartement et saisi une copie de ce document confidentiel défense.

Pour la seule détention de ce document, Stéphane Lhomme risque 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende, indique le réseau.

Dès le lendemain de cette intervention, le 17 mai 2006, Sortir du nucléaire et d'autres associations avaient décidé de publier une copie numérisée de ce document sur leurs sites internet.

Un réacteur nucléaire de troisième génération EPR est en construction à Flamanville (Manche). L'EPR est développé par le groupe français Areva et exploité par Electricité de France (EDF).

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Politis - jeudi 27 mars 2008 - Patrick Piro
Nucléaire - L’enquête à risques du Tricastin
Alors qu’une nouvelle usine va bientôt produire de l’uranium enrichi sur le site le plus nucléarisé du monde, dans la Drôme, Areva fait tout pour éviter une véritable enquête locale sur les cancers.

Communiqué satisfait d’Areva, fin février : la construction de son usine Georges Besse II, démarrée en juillet 2006 au Tricastin (Drôme), progresse « dans le strict respect des échéances du projet ». Elle est prête à recevoir ses premières centrifugeuses d’enrichissement d’uranium, et devrait entrer en service au premier semestre 2009.

Destinée à remplacer la vieille unité d’enrichissement par diffusion gazeuse, qui produit sur le même site du combustible pour les centrales depuis 1978, cette usine est présentée comme « une réelle avancée économique et environnementale » : le passage à la technologie de centrifugation diviserait par 50 la consommation d’électricité et réduirait les rejets radioactifs, « car elle ne nécessite pas de prélèvement d’eau dans le Rhône pour son refroidissement ». Est-ce la raison pour laquelle l’opérateur, appuyé par les pouvoirs publics, tente d’éviter que soit menée une enquête sur les cancers ?

Cette demande est formulée en juin 2006 au cours de l’enquête d’utilité publique précédant la mise en chantier. Conclusion encourageante : trois mois plus tard, alors que la nouvelle loi sur la transparence nucléaire vient d’être adoptée par le Parlement (en juillet 2006), le rapport des commissaires enquêteurs approuve l’idée. Il endosse même la proposition de créer au plus vite un registre des cancers [1] , à la suggestion des directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass) de la Drôme, du Gard et du Vaucluse. Trois départements, avec l’Ardèche, à la frontière desquels est localisé le site du Tricastin, réputé le plus nucléarisé au monde [2].

Ce n’est pas la première fois que l’on suspecte les installations nucléaires d’être, par leurs inévitables rejets radioactifs autorisés dans l’air ou l’eau, à l’origine de cancers. Même si plusieurs études n’ont rien révélé de significatif, comme le recensement des leucémies infantiles mené par l’Inserm entre 1990 et 1998 autour des 29 sites nucléaires français, quelques enquêtes ont jeté le trouble : autour du complexe nucléaire britannique de Windscale-Sellafield, on a relevé, depuis 1984, des cancers de l’enfant dépassant de beaucoup en nombre (jusqu’à dix fois) ceux que l’on pouvait attendre en moyenne. En France, l’épidémiologiste François Viel, par une étude qui a fait couler beaucoup d’encre dans les années 1990, montrait une incidence de leucémies infantiles près de trois fois supérieure à la moyenne au voisinage du centre de retraitement des déchets radioactifs de La Hague (Manche).

Plus récemment, en décembre dernier, une étude présentée par l’Office fédéral allemand de protection contre les rayonnements concluait à une « augmentation significative » du risque de leucémie (plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale) pour les enfants vivant à proximité des centrales nucléaires du pays.

C’est le genre de résultat qui déclenche immédiatement une polémique : comme il ne s’agit, dans l’absolu, que d’un petit nombre de cas (de quelques unités à quelques dizaines), il est difficile d’interpréter ces études « positives ». Est-ce la conséquence d’une exposition aux rayonnements, comme le redoutent les écologistes ? Les défenseurs du nucléaire leur opposent que les doses sont très faibles, et qu’il peut s’agit de « hasards statistiques ».

C’est le coeur du débat actuellement en cours au Tricastin. À la suite du rapport des commissaires enquêteurs, la Commission locale d’information du Tricastin (Cigeet) [3], saisie par la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna), vote à l’unanimité, le 21 mars 2007, le principe d’une enquête d’évaluation des cancers autour du site. Ce qui nécessite la définition d’un cahier des charges, confiée à un groupe d’experts, avant le lancement d’un appel d’offres. Mais, le 19 décembre dernier, à l’occasion de la dernière réunion de la Cigeet, petit coup de théâtre : à la demande de la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire) de la Drôme, Areva a fait circuler un ancien rapport (élaboré par l’Institut national de l’environnement et des risques, Ineris) concluant à l’absence de nocivité des rejets. « C’est le préfet lui-même qui l’a présenté, expliquant qu’il avait provoqué le renoncement des Ddass au projet de l’enquête cancer, proteste Jean-Pierre Morichaud, qui représente la Frapna au sein de la Cigeet. De quel droit les représentants de l’État, volant au secours d’Areva, se permettent-ils d’aller consulter à nouveau les acteurs, dans le but de remettre en cause les conclusions des commissaires enquêteurs ? » [4]

Le groupe d’experts chargé de définir le cahier des charges de l’enquête se trouve donc aujourd’hui en présence de la proposition initiale (soutenue par la Frapna), approche sanitaire consistant en un relevé des cas de cancers autour du site (distance, âge, sexe, type de cancer, etc.), et, désormais, de celle de la Drire et d’Areva, concurrente, qui entend orienter l’enquête vers un simple inventaire des rejets radioactifs et de l’exposition des populations. Celle-ci a toutes les chances de conclure à l’absence de risque, puisque le modèle sanitaire d’impact des émissions radioactives officielles reste fondé sur des expositions fortes et brèves, du type accidentel. Alors que le contact prolongé avec des émissions faibles (ce qui est probablement le cas au Tricastin) est mal connu ­ d’où l’intérêt d’une investigation des cas de cancers.

La Cigeet doit se réunir à nouveau en mai prochain, au plus tard. Et devra impérativement trancher sur la méthode. « À défaut, la production d’uranium enrichi par la nouvelle usine commencerait avant même que nous disposions des résultats de l’enquête », s’inquiète Jean-Pierre Morichaud.

Areva peut-il permettre des entraves à son calendrier de marche ? L’investissement ­ trois milliards d’euros [5] ­ est présenté comme une clé de sa politique de développement. Le géant mondial du nucléaire, qui détient 25 % des capacités mondiales d’enrichissement, n’entend pas se laisser déposséder d’une miette de ses parts de marché.

*****************

[1] Permettant un suivi exhaustif et continu de cette pathologie. Il n’en existe actuellement que dans environ 20% des départements.

[2] Outre l’usine d’enrichissement d’uranium, sont implantées sur 600hectares une centrale nucléaire et diverses unités d’Areva ou du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), employant au total 6000personnes.

[3] Ces commissions mixtes (exploitants, pouvoirs publics, associations), présidées par un représentant du conseil général, sont au nombre de 30 en France, autour des sites nucléaires. Inscrites dans la loi de juillet 2006 sur la transparence nucléaire, elles viennent de voir préciser, par un décret du 14 mars 2008, leur composition précise ainsi que leur autonomie financière (pour lancer des études, notamment).

[4] En 2004, déjà, la Commission nationale du débat public (CNDP) avait confié à Areva l’organisation du débat public sur Georges BesseII (le premier concernant un projet industriel nucléaire en France).

[5] (C’est l’une des quatre chantiers majeurs du nucléaire actuellement, avec les réacteurs EPR (Flamanville) et Iter (Cadarache), ainsi que le centre d’enfouissement des déchets radioactifs de Bure (Meuse).

-- Jocelyn Peyret----------Coordination nationale actions & groupesReseau Sortir du nucleaireMDA - 67 rue St Francois de SalesBoite L773000 ChamberyTel : 04 79 36 13 19Fax : 04 79 33 95 88Mail :jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.frWeb :http://www.sortirdunucleaire.orghttp://www.stop-epr.org
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